SOMMAIRE
- Phase 1 – Pauvre en FODMAP
- Phase 2 – Réintroduction
- Phase 3 – Personnalisation
Le régime pauvre en FODMAP est un régime alimentaire qui peut aider à soulager les symptômes liés à certaines pathologies intestinales telles que le syndrome de l’intestin irritable, le SIBO, l’IMO, l’endométriose… Ces symptômes incluent les douleurs abdominales, les ballonnements, les gaz et les altérations du transit.
Le régime alimentaire se décline en trois phases :
1 – La phase pauvre en FODMAP : L’objectif est d’induire un soulagement de vos symptômes.
Cette phase devra être aussi stricte que les symptômes l’exigent : plus vos symptômes sont sévères moins il faudra cumuler de FODMAP différents par repas.
Pendant cette phase, il est important de ne consommer principalement que des aliments à faible teneur en FODMAP.
Les aliments riches et modérés en FODMAP sont remplacés par des alternatives faibles en FODMAP. La taille des portions est importante car certains aliments peuvent être riches en FODMAP dans de grandes portions et devenir faibles dans des portions plus petites.
Vous devez éviter de consommer des produits ultra-transformés dont on ne connait pas la composition et ne consommer principalement que des aliments testés par la Monash University (en utilisant leur application).
Vous devez donc comprendre que pour progresser vers la phase 2, vous devez ressentir une amélioration significative de vos symptômes pendant la phase 1.
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2 – La phase 2 est une phase de réintroduction : Cela consiste à consommer des aliments plus riches en FODMAP, dont on pense qu’ils peuvent provoquer ou non des effets sur le corps et notamment au niveau intestinal.
Son objectif est donc que vous puissiez identifier vos sensibilités aux sous-groupes FODMAP individuels (à savoir, fructane, fructose, lactose, GOS, sorbitol et mannitol).
Il faut rester sur un régime de fond pauvre en FODMAP tout en faisant chaque test et garder 3 jours de régime pauvre en FODMAP entre chaque test afin de stabiliser les symptômes.
Pour réintroduire les FODMAP, il existe 2 approches différentes, l’approche par défi ou l’approche par feux de circulation (nous en parlerons plus amplement dans un autre article). Mais quelque soit l’approche choisie, vous pouvez commencer par tester les FODMAP suspectés comme étant assez bien tolérés et les FODMAP déclencheurs de symptômes majeurs dans un 2ème temps.
– Si un FODMAP est bien toléré, vous pourrez l’inclure librement en phase 3.
– Si certains symptômes légers apparaissent pendant le défi, vous n’inclurez, principalement, dans votre régime que des portions faibles et modérées.
– Enfin si des symptômes sévères apparaissent, vous ne devrez, principalement, consommer que des aliments faibles en FODMAP du sucre concerné.
3 – La phase de personnalisation : Durant cette phase, un régime à long terme est établi en fonction des résultats de la phase de réintroduction. Continuez à consommer les aliments bien tolérés et évitez ceux qui déclenchent des symptômes.
La tolérance aux FODMAP peut évoluer avec le temps, donc si vous avez du mal à tolérer certains aliments, n’hésitez pas à réessayer dans quelques mois pour voir si la situation a changé.
Il est crucial de noter que le régime pauvre en FODMAP n’est pas permanent.
Il s’agit d’une mesure temporaire qui devrait idéalement être suivie sous la supervision d’un professionnel formé par la Monash University.
Valérie Ammon
Nutritionniste formée au régime low FODMAP par la Monash University